[Le Cimetière des livres oubliés]T1: L’Ombre du vent

Titre: L’Ombre du vent

Auteur: Carlos Ruiz Zafon

Biographie: Carlos Ruiz Zafon est né le 25 septembre 1964 à Barcelone. Il a écrit son premier roman (de 500 pages) à l’âge de 14 ans. Il fait une brève carrière dans la publicité qu’il quitte pour publier son premier roman le prince de la brume. En 2àà4, il a reçu le prix « Femina » pour son roman l’Ombre du vent qui est le premier tome du cycle du « Cimetière des livres oubliés. »Carlos Ruiz Zafon est décédé d’un cancer le 29 septembre 2020.

Résumé: Dans la Barcelone de l’après-guerre civile, « ville des prodiges » marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours. Un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon – Daniel Sempere, le narrateur – dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L’enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d’occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y « adopter » un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l’entraîner dans un labyrinthe d’aventures et de secrets enterrés dans l’âme de la ville : L’Ombre du Vent.

Suite à mon absence, je vais publier des articles sur certains livres mais seulement ceux qui m’ont le plus marqué (négativement ou positivement).

J’ai vraiment adoré ce livre et les personnages. La description de Barcelone est magnifique surtout au niveau de l’atmosphère fantastique. de multiples destins reliés autour d’une seule personne : Julian Carax un écrivain raté dont l’un des manuscrits va tomber entre les mains de Daniel Sempere, fils d’un libraire. Et à partir de là, la vie de Daniel va être bouleversée car il n’aura de cesse de vouloir trouver ce qui est arrivé à Julian Carax.

J’ai vraiment adoré tous les personnages: Daniel, Fermin, Nuria, Miquel et Béa. Certains personnages sont secondaires mais leur présence est pourtant très palpable. Mention spéciale à Fermin que je considère comme un rayon de soleil et sa relation très intéressante avec Daniel. Je ne sais pas si c’est voulu mais Fermin fait quasiment office de figure paternelle pour Daniel. J’ai trouvé le père de Daniel très effacé et je pense que c’est voulu mais je me dis quand même quoi… Son fils s’attire pleins de problèmes et c’est à peine s’il réagit. Et bien sûre deuxième mention spéciale à l’inspecteur Javier Fumero, ça faisait longtemps que je n’avais pas lu un personnage policier aussi détestable mais le roman serait vraiment ennuyeux sans lui.

Le tout est donc combiné avec une légère touche de surnaturel avec maison hantée et l’apparition d’un ange maléfique et pourtant ça ne prend pas le pas sur l’aspect réaliste du livre. C’est un style un peu gothique, on se plonge très facilement dans le récit.

Bref, j’ai vraiment adoré et bien que j’avais deviné une partie de la fin, je ne suis absolument pas déçue.

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